Jean-Marie Vianney

24 juillet 2020

Jean-Marie Vianney, né le 8 mai 1786 à Dardilly, dans la région lyonnaise, au sein d’une famille de cultivateurs. Le contexte de la Révolution française va cependant fortement influencer sa jeunesse : il fera sa première confession au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il recevra l’absolution d’un prêtre clandestin.

Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire.

A 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu : « Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu », dira-t-il à sa mère, Marie Béluze. Mais son père s’oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.

Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, curé d’Ecully.

Les difficultés vont le grandir : il navigue de découragement en espérance, va en pèlerinage à la Louvesc, au tombeau de saint François Régis. Il devient déserteur lorsqu’il est mobilisé dans l’armée de Napoléon pour aller combattre en Espagne en 1809. Eprouvant de grandes difficultés à l’école, ses connaissances se limitant à un peu d’arithmétique, à un peu d’histoire et un peu de géographie – « l’étude du latin était pour lui un supplice », selon ses biographes -, l’abbé Balley saura cependant l’aider pendant ces années d’épreuves. Il n’entendait rien à la philosophie du fait qu’elle s’enseignait en latin, mais son évêque, qui connaissait sa grande piété, finit par l’ordonner prêtre en 1815.

Il est d’abord vicaire à Ecully, avant d’être envoyé à Ars trois ans plus tard. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du coeur. Assailli par bien des épreuves et des combats, il garde son coeur enraciné dans l’amour de Dieu et de ses frères, notent ses biographes, et « son unique souci est le salut des âmes ».

Il meurt le 4 août 1859 à l’âge de 73 ans. Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année « patron des prêtres de France ». Canonisé par Pie XI en 1925, la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, il sera proclamé en 1929 « patron de tous les curés de l’univers ».

Priez pour nous !

- Vos prêtres.

 

Image par Dorothée QUENNESSON de Pixabay.