« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu’à sept fois »
L’ÉVANGILE D’AUJOURD’HUI NOUS DIT... ME DIT...
La personne à qui nous faisons du bien en pardonnant n’est jamais la personne à qui nous pardonnons, mais bien nous-mêmes qui recevons de notre PARDON accordé une paix et une sérénité incomparables. Nous le sentons au plus profond de nous-mêmes et avec le monde entier. Ordinairement de grandes lumières nous sont données par l’Esprit Saint quand nous avons obéi à son inspiration divine de tout jeter dans la Miséricorde du Seigneur. Vis-à-vis du Seigneur nous sommes des débiteurs insolvables si la grandeur de l’offense se mesure à la dignité de l’offensé... Nous avons osé désobéir à la Volonté d’un DIEU, nous, pauvres humains, créatures dépendantes en tout de notre CRÉATEUR.
L’ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE..
Soixante-dix-sept fois sept fois... C’est synonyme de TOUJOURS... C’est une bonne habitude à prendre que de passer par-dessus les petits accrochages de la vie courante, inévitables dans une vie de relation. Si vraiment nous ne voulons faire de peine à personne, comment pourrions-nous juger que quelqu’un veuille nous infliger une humiliation ou une injustice... Ce serait cela, JUGER LES AUTRES PAR SOI-MÊME. Personne ne nous aime ???... C’est peut-être que nous n’aimons personne ?... Prenons garde de faire de la projection. Prenons garde d’accuser les autres de nos propres déficiences !
L’ÉVANGILE D’AUJOURD’HUI DIT...
C’est l’illustration de la 5e DEMANDE du Pater : « Pardonne-nous comme nous pardonnons » ! Cette condition est sérieuse, si nous y pensons vraiment, on pourrait dire DANGEREUSE. La grandeur de l’offense est en raison de la dignité de Celui qui est offensé... Avons-nous songé à la différence entre ce que nous avons à pardonner et ce que Dieu nous pardonne ?
L’ÉVANGILE D’AUJOURD’HUI NOUS DIT... ME DIT...
« Rancune et Colère, voilà deux choses abominables aux yeux de Dieu ». C’était déjà une maxime dans l’Ancienne Alliance, mais Jésus, dans la Nouvelle Alliance nous dit : « Aimez vos ennemis ! Priez pour ceux qui vous persécutent ! »... Comme le Seigneur fait lever son soleil sur les bons et les méchants, faisons du bien à ceux qui nous haïssent, c’est la pire vengeance qui puisse exister. Dans sa Lettre aux Romains, Saint Paul nous dit : « Donne à manger et à boire à ton ennemi, agissant ainsi, ce sera comme si tu amassais des charbons ardents sur sa tête... Sois vainqueur du mal par le Bien ! » (Rm 12, 20-21) Être parfait comme le Père Céleste est parfait, c’est PARDONNER sans cesse comme Lui-même qui nous pardonne incessamment. D’ailleurs, se souvenir du mal qui nous a été fait, c’est nous faire tort à nous-mêmes, même physiquement car la rancune tenace peut être à l’origine d’une dépression, d’un ulcère d’estomac, d’un cancer, etc…
L’ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE...
Les tempéraments, l’éducation première, la formation sont aussi divers que les individus qui sont appelés à vivre dans le même milieu. Il nous est facile de constater que les hommes sont comme les porcs épics dont les pointes nous pénètrent... Demandons au Seigneur de réaliser en nous la FRATERNITÉ puisque nous sommes tous les enfants du même PÈRE...